Ma « touche » perso:
Que j’aime les romans qui bousculent les vieilles croyances bretonnes. Je vois les vieilles bigoudènes au coin du feu, raconter aux enfants qu’il ne faut pas sortir la nuit à cause des viltansou, sorte de feu-follet. Comment l’ Ankou vient pour prendre hommes, femmes et enfants. L’ankou, souvenez-vous, je vous en ai déjà parlé avec le roman de Jean Teulé Fleur de tonnerre, vous avez même une petite photo ! Avec ce roman je suis servie ! Tout est sur le fil du rasoir, oups sur la lame de la faux , entre réel et superstitions !
Marko est Ukrainien, il fuit sont pays dans un camion avec 3 autres compatriotes. Le trajet ne se passe pas vraiment comme il aurait du et les deux passeurs se font tuer par les fuyards. Marko doit non seulement se cacher car il est sans papier sur le territoire Français, mais en plus, il a la mafia Roumaine à ses fesses.
Quoi de mieux qu’un petite île Bretonne !
Ah, ce qu’il ne sait pas, c’est que les Bretons, marins de surcroît, ne sont pas faciles. Surtout lorsque l’on tombe sur une île où les croyances sont bien encrées !
D’ailleurs n’appelle t’on pas cette île , l’île des fous !
Quand en plus on retrouve le cadavre d’un homme, qui avait malmené Marko, éventré et décapité. Moi je dis que finalement ce n’est pas la meilleure des planques ! Mais Marko est coincé sur cette île, plus moyen de partir maintenant !
Tu te crois dans la merde ? Moi, je suis dans la merde. Jusqu’au cou. J’ai la mafia au cul, les flics aux basques et un crime sur le dos. Moi, je suis dans la merde, Papou. Et toi et les autres, vous me cassez les couilles.
Mon score:

Quatrième de couverture:
Il s’appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit.
Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l’accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l’embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger.Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent « l’ile des fous ». Les hommes d’ici redoutent par dessus tout les signes de l’Ankou, l’ange de la mort, et pour Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutables que les flingues de quelques tueurs roumains.
Tricotant avec brio un huis clos inquiétant et une course poursuite haletante, Emmanuel Grand mène son thriller d’est en ouest à un train d’enfer.
Oh, ça a l'air pas mal du tout ! Je note 🙂
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Oui note Valentine ! Ce roman est vraiment très chouette !
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