Le vieux qui déjeunait seul – Lea Wiazemski

Ma « touche » perso:

Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman malgré l’horreur du vécu des personnages…De l’amour, de la sincérité et une grande lucidité ..

Ce roman parle de deux, non, trois personnages.

Clément, notre vieux, solitaire, 85 ans, amoureux des livres, de musique et ancien déporté. Il va tous les lundi manger dans le restaurant où travaille Clara.

Clara, serveuse donc, mal dans sa peau, avec le passé de son grand-père qui lui pèse et la détruit, seule, autodestructrice. A une tendresse particulière pour le petit veux du lundi. Courtisé par Bastien.

Bastien, un play-boy, barman, festif qui collectionne les femmes.

Comme tous les lundis, je l’attends. Comme tous les lundis, à midi trente précise, il pousse la porte du restaurant pour aller s’installer à sa place habituelle. Il n’a plus besoin de réserver, sa table est toujours prête. Je sais d’avance ce qu’il va commander, mais je devine que, malgré tout, il aime consulter la carte, peut-être pour se surprendre lui-même.

Vous l’aurez compris ce roman ne déroge pas à la règle de la femme seule qui se trouve un homme qui change pour elle, une femme qui se cherche et qui arrive à rééquilibrer sa vie. Ce roman n’est pas un roman qui va vous surprendre. Mais il est bien écrit, les chapitres sont courts ce qui vous donne un dynamisme de lecture.

D’ailleurs parlons des chapitres, écrit à la première personne, vous vous retrouvez à chacun d’entre eux à la place d’un des protagonistes. Vous êtes donc vite immergé dans leur monde.

 
Un roman court qui traite de lourds sujets avec facilité comme la déportation, la honte des familles de collabo, l’isolement, la vieillesse …
 
Un très bon roman, qui se glisse facilement entre deux, une petite gourmandise au café, une petite sucrerie pour le quatre-heure…Bref faites vous plaisir, lisez-le !



 Mon score:

4-5-bis


Quatrième de couverture:

Clara, une jeune serveuse de 27 ans, se prend d’affection pour un vieux monsieur qui l’intrigue mais dont elle ne sait rien sinon que, chaque lundi, il déjeune invariablement à la même table et commande invariablement les mêmes plats, des poireaux vinaigrette et un bœuf carotte. Elle est loin de se douter qu’elle-même a piqué la curiosité de ce vieil homme éprouvé, dans son cœur et dans sa chair, par la vie. Derrière la gentillesse et l’éternelle bonne humeur de la jeune femme, il a décelé une faille, une blessure secrète. Et pour cause. Rongée par le poids de la culpabilité d’actes dont elle n’est pourtant pas responsable, Clara s’interdit d’être heureuse. Tout pourrait changer au contact de Clément, ce grand-père qu’elle se choisit. Avec Clara, il va retrouver la joie de vivre et l’allégresse de ses 20 ans. Avec Clément, elle va apprendre à (se) pardonner et à aimer.

6 commentaires

Laisser un commentaire