Ma « touche » perso:
J’ai fait l’acquisition de ce roman lors du salon de la mairie du 7ème arrondissement de Paris en janvier dernier et surtout sous les conseils de mon ami David du blog C’est Contagieux. J’ai mis un peu de temps pour le lire mais je pense avoir trouvé le meilleur moment pour apprécier pleinement ce moment : Les vacances !
Seulement quarante pour cent des Américains savent que la Terre tourne autour du soleil et dix-spet pour cent que les hommes préhistoriques ont inventé l’art. Moins ils en savent, mieux je me porte. Leur ignorance est mon pouvoir. Je les tiens par le portefeuille, c’est aussi simple que ça. Les dollars, c’est le ciment du pays.
En Positif : C’est contagieux, Appuyez sur la touche lecture, Stemilou
En négatif : Croqlivres
Mon score:

- Originalité
- Facilité de lecture
- Charge émotionnelle
- Dépaysement
- Addictif
- Instructif
- Absence de longueur
- Humour
- Crédibilité
- Coup de cœur
Quatrième de couverture:
En 1980, à quatre mois d’intervalle, Mark David Chapman assassine John Lennon et John Hinckley tire à bout portant sur Ronald Reagan.
Chapman et Hinckley, rien à voir en apparence, si ce n’est leur âge (25 ans) et leurs origines middle-class. Rien, sauf leur passion dévorante pour L’Attrape-cœurs et son héros, Holden Caufield. Sauf qu’ils aiment tous les deux les mômes, rien que les mômes. Qu’ils se méfient des pères qui picolent. Et des mères, hystériques. À moins que Chapman et Hinckley soient seulement les rejetons paumés d’une Amérique affamée de chair fraîche, de fric et de célébrité. Avec leurs airs d’enfant de chœur, ces deux-là racontent leur jeunesse. Chapman, le petit gros qui s’inventait des amis imaginaires. Hinckley, l’étudiant solitaire, fou amoureux de Jodie Foster, la gamine de Taxi Driver, qui le sauverait de son existence médiocre.
De son côté, Caufield en a marre d’être bloqué dans la tête de ces tarés qui se sont emparés de sa vie en lisant L’Attrape- cœurs ; il en a marre que Salinger, ce génie mutique et égoïste, le maintienne dans son éternelle jeunesse et dans sa rage. Il voudrait que Salinger écrive la suite. Il voudrait grandir. Pas Hinckley, ni Chapman.
Ces deux-là prétendront avoir dégainé leur arme par amour. Trop d’amour c’est sûr, un amour maladif pour eux-mêmes.
Oh que je suis content que tu aies aussi succombé au charme d'Heloise. J'ai beaucoup aimé ce livre comme tu l'indiques et je trouve que tu expliques avec talent pourquoi ce livre est réussi 🙂
J'aimeJ'aime
Oh oui beaucoup aimé, c'est une jolie découverte grâce à toi ! Merci pour gentil mot ❤
J'aimeJ'aime