Patrice Guirao nous emmène sur les terres de Tahiti. Un endroit si rêvé par nous petits habitants de la métropole, idéalisé ou même stéréotypé. Mais l’auteur nous remet gentiment à notre place et nous fait descendre aux tréfonds de la sève de ce peuple d’une manière assez horrible.
Des touristes trouvent un bucher compose de trois têtes et divers membres. Tous carbonisé. Sans aucune identité les forces de l’ordre attendent les renforts de la police judiciaire venant de paris. En attendant, Maema, une journaliste, et Lilith, une photographe, se lancent les pas des ou du meurtrier.
De l’autre côté de l’hexagone, en France, un homme exécute au petit bonheur la chance. Sa dernière victime, une femme âgée, va bouleverser son équilibre macabre.
Lilith, le tronc commun
Vous l’aurez compris, ce roman se compose de 2 histoires avec pour lien le personnage de Lilith. Jeune femme qui assume sa bisexualité, son envie de liberté, ses origines, son physique. Un personnage attachant.
Les deux trames de l’histoire s’entortillent autour d’elle tels des serpents. L’un est venimeux et l’autre se resserre sur elle progressivement.
L’une des deux ne m’a pas convaincue.
L’histoire de cet homme qui joue à l’ange de la mort ne m’a pas vraiment emballée. On ne peut pas dire que je n’ai pas eu d’empathie pour lui, car l’auteur ne cherche pas vraiment qu’on en est. La psychologie du serial killer est plutôt réussie. Non, il y a un élément qui m’a détaché du livre. Un rat. Oui, vous avez bien lu ! Un rat qui parle. C’est la seule chose qui m’a gêné dans ce roman. Il n’y aurait pas eu ce rat, je pense que j’aurai adoré ce livre, pour l’ambiance, l’immersion en Tahiti. Mais il y a ce Rat.
En contrepartie, l’histoire est prenante. On est au cœur des croyances. D’une végétation, un environnement. La vie derrière la carte postale.
C’est un retour mitigé que je vous offre sur ce roman. Mention spéciale pour la maison d’édition qui a réalisé une merveilleuse couverture.
D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif :Collectifpolar – Mateiva
En négatif ou plus mitigé : Booksaremywonderland – Bookliseuse

- Originalité
- Facilité de lecture
- Charge émotionnelle
- Dépaysement
- Addictif
- Instructif
- Absence de longueur
- Humour
- Crédibilité
- Coup de cœur
Quatrième de couverture :
Dans le lagon de Moorea, les eaux calmes et bleues bercent quelques voiliers tranquilles. Les cocotiers dansent au vent. Les tiarés exhalent leur parfum. Pourtant, à l’abri de la forêt, des flammes se fraient un chemin vers le ciel. Lilith Tereia, jeune photographe, tourne son appareil vers le bûcher. Devant son objectif, des bras, des jambes, des troncs se consument. Et quatre têtes.
Pour quels dieux peut-on faire aujourd’hui de tels sacrifices ? Avec Maema, journaliste au quotidien de Tahiti, Lilith est happée dans le tourbillon de l’enquête. Les deux vahinés croiseront le chemin d’un homme venu de France chercher une autre vie. Un homme qui tutoie la mort.
Derrière chaque paradis, il y a un enfer. Bienvenue en Polynésie !
Effectivement que j’ai eu du mal avec ce rat…
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Je comprends tout à fait 😉 il m’a perdu 😂
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Idem 😂😂😂
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😁
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Ah j’ai justement publié mon retour sur ce roman tout à l’heure ! Je n’ai pas du tout accroché à l’histoire de Nael, et ce n’est même pas le rat qui m’a fait décrocher ! En fait, il est trop question de lui et son récit prend le pas sur celui de Lilith alors que, d’après le résumé, c’est elle l’héroïne. Sauf qu’elle fait finalement office de figurante. Bref, je suis moi aussi mitigée par cette lecture.
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Tu n’as pas tord ! Il y aussi de cela. Mais le rat m’a achevé ! 😉
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Personnellement, ce n’est pas le rat en lui-même qui m’a gênée, mais plutôt la relation qu’il avait avec Nael : vu comment il est traité, pourquoi il ne se barre pas ? Il semble si sage, il est toujours pertinent, alors que l’homme est complètement taré et ne l’écoute pas, le balance aux murs… 😠
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Au départ je pensais que c’était une représentation de sa conscience comme l’ange et le diable mais pas du tout … Je préférai largement mon idée ! Après l’aversion pour le personnage de Nael est, je pense, voulu.
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J’ai pensé ça aussi, au début. Et je pense qu’il y a quand même un peu de ça, même si ce n’est pas représenté de façon évidente.
C’est quand même dommage que la plus grosse partie du roman se concentre sur un personnage détestable ^^’
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On est bien d’accord ! A voir le prochain 😉
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