Et si on faisait un tour du Monde par l’intermédiaire de différents auteurs et de leurs livres ? Et si on dépassait les frontières sans passeport ? Si finalement on laissait faire leur imagination et leur mot pour nous faire voyager.
Aujourd’hui, on part au Bénin !
On va déjà se situer sur une carte !

Un peu d’histoire !
Le Bénin , est un pays d’Afrique de l’Ouest. Il comptait 10 741 458 habitants en 2016. Le pays a comme voisins le Togo, le Nigeria, le Niger et le Burkina Faso.
Le Bénin a accédé à l’indépendance complète le 1er août 1960, sous la dénomination de République du Dahomey.
En 1972, l’officier Mathieu Kérékou prend le pouvoir et impose une dictature. En 1975, il rebaptise le pays en « République populaire du Bénin ». À la fin des années 1980, de graves difficultés économiques conduisent le pays à entamer un processus de transition démocratique et, en 1990, il adopte une nouvelle constitution. Le nom de Bénin est conservé, le pays devenant simplement la République du Bénin.
La capitale officielle est Porto-Novo , Cotonou étant la capitale économique. Le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA.
Au Bénin en 2010, alors que le taux de chômage est faible (0,5%) , le taux de pauvreté des actifs est relativement élevé (30,1%). Les taux les plus élevés sont dans l’agriculture (38,9%) et l’agroalimentaire (31,2%). Cette pauvreté touche davantage les femmes que les hommes. Ceci montre que le marché du travail ne joue pas pleinement son rôle de réduction de pauvreté. Ceci est sans doute le résultat du fort taux de sous-emploi .
Auteurs Koweïtiens
Mach-Houd Kouton


Il paraît que les herbes ne bruissent pas : elles content. Ceux qui ne les comprennent pas les disent folles, les autres s’asseyent et les écoutent. Voici quelques-uns de ces » bruissements » racontés certains soirs de saison sèche par les Dendi, peuple de l’extrême nord du Bénin…
Florent Couao-Zotti
La lune. Ongle vernis d’or au contour élimé, elle décorait timidement le ciel, entre les nuages gris aux soupçons bruns et les particules d’étoiles qui poudraient l’horizon
Les fantômes du Brésil de Florent Couao-Zotti


Quand Stéphane Néguirec, jeune Breton un brin rêveur, poète à ses heures, amoureux du large et des horizons lointains, débarque à Cotonou, au Bénin, il ne sait pas encore que question dépaysement, il va être servi ! Aux paysages enchanteurs qui lélectrisent, sajoutent les charmes des filles aux courbes délicieuses et notamment, ceux de la mystérieuse Déborah Palmer qui lui propose très vite un mariage blanc contre une fortune en billets verts. À lautre bout de la ville, Jésus Light, un voyou ghanéen, traque sans relâche sa femme, Pamela, partie précipitamment avec le butin de son dernier casse En temps normal, leurs chemins nauraient jamais dû se croiser Mais cétait sans compter sur cette bande de ravisseurs islamistes venus du Nigéria voisin à la recherche dotages européens
D’ailleurs d’être en face de ce cadavre avait déjà ouvert la vanne à palabres. Ils se déchiraient en conjectures sur la personnalité de la jeune femme, sur les circonstances du meurtre, se demandaient ce qu’il fallait que la société fasse de cette nouvelle race de gamines qui s’accordent tous les risques avec le diable pourvu qu’on leur offre des bibelots, du cosmétiques et même du chou blanc, quelle génération!

Il y a d’abord une miss, belle et longiligne, qu’on retrouve mutilée sur la berge de Cotonou. Il y a ensuite une autre galante, toute aussi irrésistible, qui vient proposer à un homme d’affaires libanais d’échanger de l’argent contre une valise de cocaïne. Il y a enfin un détective privé, contacté par une troisième chérie, qui voudrait un acquéreur pour la même poussière d’ange. Par-dessus le marché, deux flics de la brigade des stupéfiants sont prêts à bousculer les habitudes établies dans la hiérarchie. Ils refusent de faire ami-ami avec les trafiquants et s’engagent dans une course-poursuite contre le principal suspect : Smaïn, l’homme d’affaires. Mais les nuits à Cotonou ont de multiples saveurs, qu’elles proviennent des fantômes teigneux, des amazones ou des populations elles-mêmes. Des gens qui aiment se rendre justice et charcuter au couteau tous ceux qui, dans leurs quartiers, sont surpris en flagrant délit de » pagaille nocturne « . Pour eux, personne ne peut leur donner de leçon : si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire !
Collectif féminin

Le monde ne semble pas douter que le Bénin est pourvoyeur de talents littéraires féminins. Ce recueil est un faire-part de naissance adressé à tous : il regroupe dix femmes écrivaines de France et du Bénin. Les auteures ont ici déployé leur plume pour dire la complexité des relations familiales. Un livre qui montrera le chemin aux jeunes filles du Bénin et d’ailleurs.
Hodall Beo

Les activités d’Hervé Alladayè, qui signe parfois Hodall Beo, sont multiples mais il est avant tout un caricaturiste réputé dans plusieurs journaux béninois. Après avoir dessiné pour « Le point au quotidien », ses caricatures sont publiées dans « Le Progrès ». L’humour et le talent qu’il a toujours manifesté dans ses dessins de presse lui ont valu de remporter le 2e prix au Festival de Caricatures de Yaoundé lors du Fescary 2002. Illustrateur de livres, il a déjà signé : Drôle de jumelles avec Félix Nitwé (Edicef / Le Flamboyant, Paris 2000), Coco taillé à la boule zéro avec Michèle Nardi, (Cérès Éditions), Rose-Fleur, avec Koffivi Assem, (Éditions Ruisseaux d’Afrique en 2001), Kaïvi l’enfant placée sur un texte de Béatrice Lalinon Gbado (Cérès Éditions, 2002). Il est aussi scénariste et a publié plusieurs BD à compte d’auteur, dont Chiottes et cacahuètes en 1999, et surtout Les zémidjans protestent en 2000, un savoureux reportage humoristique en huit planches de BD sur les motos-taxi qui sillonnent Cotonou (imprimerie COPEF) qui a connu un franc succès et dont la suite, Les zemidjans persistent a été publiée en 2006. Hervé Alladayè a fait partie de l’exposition « Les héros de la bande dessinée béninoise » organisée en avril 2006 par le Centre Culturel Français de Cotonou pour honorer 10 dessinateurs béninois. Parmi ses nombreuses expositions de peintures, on retiendra «Mutation», en 2000 à la Galerie des Médias de La Médiathèque des Diasporas de Cotonou. bande dessinée béninoise : Béo, Hodall
Ne ranger pas vos valises ! On repart bientôt ! Le prochain départ sera pour Cuba