Petit pays – Gaël Faye

Un roman qui était dans ma PAL depuis des lustres et que j’ai voulu sortir. Il a remporté bon nombre de prix, et de vous à moi, ils sont tout à fait justifiés ! Allez partons au Burundi.

Petit pays est l’histoire de Gabriel, 10 ans, qui vit au Burundi avec ses parents et sa sœur. Son père est français et sa mère rwandaise. son quotidien est celui d’un enfant privilégié avec des serviteurs et un groupe de copains avec qui il vit une vie épanouie. Jusqu’au jour où la politique et la guerre va bouleverser sa quiétude .

Je n’avais pas d’explications sur la mort des uns et la haine des autres. La guerre, c’était peut-être ça, ne rien comprendre.

Ce roman est bouleversant. C’est un petit bijou où se mêle joie, bonheur, mais aussi injustice, racisme, désastre humain. Tout cela vu par des yeux d’enfant. Pas facile pour lui d’assimiler tous les impacts des événements qu’il vit.

Gaël Faye nous emporte dans des décors qui nous réchauffent mais au climat social inquiétant. Malgré tout, c’est un merveilleux livre qu’il nous propose. Car derrière les révoltes, les massacres, on a le cœur d’un enfant qui voit sa mère dépérir, ses amis qui souhaitent prendre les armes. Gabriel est un métis et finalement il est difficile de trouver sa place dans un pays en guerre.

Derrière l’insouciance se cache un drame. Sans provocation, sans scènes d’horreur, mais elles sont bien présentes. Ce roman reste un roman dur sous ses airs juvéniles.

Pour ne pas oublier ou connaitre l’histoire du Burundi et des expatriés.

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En négatif ou plus mitigé : Livre lecteurLire par elora

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire.

Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…

« J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages…

J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. »

Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

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