J’ai, au mois de décembre vu un retour sur ce roman qui m’a gentiment rappelé qu’il était temps que je découvre ce livre avant que l’auteure n’en sorte un autre. C’est chose faite !
Armelle CARBONEL est connue pour ces livres d’ambiance angoissante. Ce n’est pas des livres d’horreur entendons nous bien, mais il y a toujours quelque chose de vil, malsain qui rode derrière les personnages de ces romans. Un lieu bien souvent. Ici, le Val Sinestra ne déroge pas à la règle. Cette demeure est un personnage à par entière, elle a même la parole c’est vous dire.
Mais je commence déjà à vous en parler sans vous avoir raconté un peu cette histoire noire.
Seconde guerre mondiale, une poignée de personne trouve refuge dans une maison en suisse. En pleine nature hostile, ce refuge est tenu d’une main de fer par un homme que tout le monde appelle El Docter. Accompagné d’un médecin, le docteur Guillon, cet établissement regroupe bon nombre d’orphelins et quelques mères avec enfants. Mais tous ont un problème physique ou émotionnel à traiter. Le problème, ici, est plutôt le traitement pratiqué.
Elle se figura un paradis rempli de rires, de réglisses fondantes et de pommes d’amour, jusqu’à ce que l’haleine démoniaque du Val Sinestra effleurât sa nuque délicate tel un tisonnier labourant les cendres de l’innocence perdue. Alors, Ana sut que maman s’était trompée. Le mal ne connaissait pas de frontière. Il était la frontière.
Ce roman n’est pas sans rappeler l’île du docteur Moreau de H. G. Wells. Le côté médecin fou. Mais il est vrai que cette période de l’histoire nous a servit plus qu’il n’en faut en médecins fous. Et si on part sur coté fantastique, on s’approche de Miss Peregrine et les particuliers de Ransom Riggs.
Ici, outre la demeure et les deux hommes, la nature environnante est hostile, dangereuse. Le mal rôde tout autour de pauvres innocents.
Un très bon bouquin, mais malgré tout il m’a manqué un petit quelque chose. Peut-être un pas dans l’horreur justement. Histoire de me faire frémir 😉 Car finalement tout reste sur une ligne tel un funambule qui ne tombe ni du côté horrifique ni du côté fantastique. Et mon côté machiavélique désirait cette chute.
D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif : Un livre toujours – Cecibondelire
En négatif ou plus mitigé : Babelio

- Originalité
- Facilité de lecture
- Charge émotionnelle
- Dépaysement
- Addictif
- Instructif
- Absence de longueur
- Humour
- Crédibilité
- Coup de cœur
Quatrième de couverture :
Suisse. 1942. Le Val Sinestra, refuge isolé au cœur de la vallée des Grisons entouré de monumentales montagnes, accueille un convoi de réfugiés fuyant les horreurs de la guerre. Des mères brisées au bras de leur progéniture, des orphelins meurtris et atteints de désordres psychiques. Mais là où ils croyaient avoir trouvé la paix, les résidents vont réaliser que le mal a franchi la frontière avec eux.
Assez d’accord avec ton avis 😉
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😁 ah chouette..Je ne suis pas la seule..ouf 😁😂
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Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette ambiance très lourde qui justement ne tombe pas dans l’horreur sourde… Mais c’est parce que je suis un peu trouillarde 😁
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Cela reste trop linéaire pour moi et je m’attendais à un rebondissement qui n’est jamais venu. Comme si l’auteure s’autocensurait.. Alors qu’elle a tant de talents..
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Oui, je comprends cette analyse !
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😉 passe une très belle journée 😘
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Assez d’accord aussi, je l’ai lu il y a une petite année, j’ai aimé la personnification du Val, mais il m’a manqué un petit quelque chose. Et j’avais l’impression d’être en décalage avec tous ceux qui l’avaient adoré! 🙂
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C’est assez perturbant lorsqu’on est en décalage avec une grande partie du lectorat 😉 Mais on se doit d’être honnête et cela reste qu’un avis parmi tant d’autres 😉 Bienvenue ici ❤
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