La Vengeance de Wandu – Stanislas Petrosky

Ma « touche » perso:


Encore une petite nouvelle, toute belle, toute chaude, de notre ami Stanislas Petrosky. Après la route nationale 13, Ravensbruck, il nous téléporte auprès des indiens d’Amérique. Proche de ce peuple torturé par les hommes blancs.

L’auteur nous prépare un plat typique qui nous rappel que la vengeance se mange froide et tant qu’à faire légèrement épicée !


Wandu est un guérisseur d’âge mûr que la vie n’a pas épargné. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Wandu était un sage, et surtout il était jeune et idéaliste, il croyait, à cette époque, à la paix entre les peuples, à un monde meilleur, alors chaque jour, il essayait de convertir le visage pâle, de la rapprocher de mère Nature.


Un homme « Blancs » vient à lui afin d’être soigné. Celui-ci souffre d’un mal inconnu et il sent la fin approcher à grand pas. Wandu sauvera t’il cet homme et en surtout en aura t’il la volonté ?

De nouveau, cette petite histoire d’une quinzaine de page me laisse sur ma faim. J’aurai aimé au moins 150 pages supplémentaire. Comment l’auteur arrive t’il, en si peu de mot, à donner tant de consistance à son recit ?

Je suis une fois de plus bluffé … RDV aux Editions SKA pour vous procurer cette petite sucrerie .

Mon score:

4-5-bis


Quatrième de couverture:

— Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas ! Ils n’ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu’ils n’écouteront pas non plus les autres voix de la nature.
— Pourquoi est-ce que tu me dis cela ?
— C’est une phrase que nous autres Indiens aimons beaucoup, cela veut dire qu’il faut écouter la nature, la regarder, apprendre d’elle, la respecter.
— Je ne suis pas venu ici pour une leçon de sagesse l’indien, mais parce qu’il se dit que tu as des vertus de sorcier, de guérisseur, et moi, je ne vais pas bien.
Petrosky, ouvertement partisan, raconte une histoire comme il y en a eu des milliers pendant deux siècles. Mépris des autochtones, violence, génocide. Mais parfois, le « sauvage » se rebiffe.

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