Cyanure – Laurent Loison

Alors voilà, je me suis promis d’être toujours honnête avec vous et les auteurs. Ce roman ne m’a absolument pas conquise. Je vous explique pourquoi juste après ma petite intro .

Dans ce roman nous retrouvons Florent Bargamont et son équipe à la poursuite d’un serial killer d’une grande précision. Un tueur d’élite implacable qui s’attaque au tout-venant comme à un Ministre. La tâche va être rude pour cette équipe de flic.

Un peu de douceur, de réconfort, avant de frapper un peu plus fort. Susciter une telle terreur que, même dans un moment de relâchement, elle ne vous quittera pas, et vous cisaillera les tripes à en pleurer jusqu’à vous assécher.

Alors qu’à bien pu écrire Laurent Loison pour ne pas me harponner dans son histoire? Je vous l’explique en trois points :

1- L’amour ! Oui vous avez bien lu. On avait quitté Florent Bargamont et Emmanuelle de Quezac sur une ébauche d’histoire d’amour. Impeccable, happy end et tout et tout. Mais là pour le coup, elle est trop prégnante à mon gout. Cela confère un côté trop fleur bleue , trop d’introspection..J’avoue que cela m’a donné le sentiment de casser le rythme de l’histoire.

2- les clins d’œil à ! Trop de références cinématographiques, télévisuelles .. Lorsque l’on ne connait pas ces séries ou films, il faut avouer que cela ne nous apporte rien et devient un peu frustrant.

3- les petites phrases. Par moment, l’auteur nous offre des suites de petites phrases les unes en dessous des autres, comme une accumulation d’idée. Un style particulier qui passe ou qui casse. Pareil que pour le petit 1, ce n’est qu’une question de goût et cela m’a perdu.

Maintenant, il faut aussi que je vous dise les bons côtés, car Laurent Loison ne manque pas de qualité ! Comme j’ai pu le relever lors de la lecture de son premier roman, il pullule d’idée et une fois encore il sort des sentiers battus. L’idée d’une fin alternative révèle la fantaisie et l’intelligence de l’auteur.

De plus, lors de son premier roman, j’avais soulevé le côté sanglant. Là, aucun élément choquant. Tout est en finesse. Pas de violence gratuite, de provocation ou autre.

Donc pour résumer, je suis passée à côté de ce roman, mais absolument pas à côté des idées novatrices de l’auteur. Je vais continuer à le suivre avec un regard curieux.

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif : the-love-book ,

En négatif  ou plus mitigé : abfabetcie sur babélio

Mon score:

  • Originalité 2-5-bis
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.

Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.

Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature ?

Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.

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