Sur les chemins noirs – Sylvain Tesson

Sur les chemins noirs raconte une traversée à pied de notre beau pays.

Sylvain Tesson est un écrivain voyageur. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, il a cette particularité de vivre, et de faire vivre, ses périples sous forme de livres-recueil. Celui-ci se passe juste après son accident. Il a fait une chute d’un toit et après de longs mois d’hospitalisation, il a décidé que sa rééducation passerait par la traversée de la France.

je voulais m’en aller par les chemins cachés, bordés de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il y avait encore une géographie de traverse pour peu qu’on lise les cartes, que l’on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l’aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie.

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Les livres de Sylvain Tesson sont toujours très riches. Riche en rencontre humaine. Riche en citation. Riche de la culture générale de l’auteur. Si bien que ces romans, soit vous les trouvez barbants soit vous en sortez un peu plus éclairé dans certains domaines.

Ici, il aborde la politique, l’agriculture, la géographie et bien d’autres choses. Et lui qui nous a habitués au froid avec son attachement avec la Russie et la Sibérie, nous fait regarder des paysages que nous connaissons d’un œil différent.

Un voyage dans nos campagnes, mais surtout entre les mots de l’auteur.

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif : cestarrivepresdechezmoi , teabooksandmovies

En négatif  ou plus mitigé : usine-a-paroles

Mon score:

  • Originalité 3-5-bis
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Il m’aura fallu courir le monde et tomber d’un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j’ignorais les replis, d’un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.

Sylvain Tesson.

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