Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee

Il est enfin sorti de mon immense PAL ! Et après lecture, suis un poil déçue tout de même.

Alabama, dans les années 30 . Une famille se prépare à vivre des moments difficiles dans leur petite ville où la majeure partie de la population est des hommes de la terre. Le père de famille, avocat, se voit contraint de défendre un homme noir. Non pas que cela soit difficile moralement, car c’est un homme droit, mais ce combat emporte ses enfants, sa réputation …Après tout un homme noir est de toute façon coupable !

Je voudrais que tu comprennes ce qu’est le vrai courage. C’est savoir que tu pars battu d’avance, et malgré cela, agir quand même et tenir jusqu’au bout.

Il faut déjà se rappeler que ce livre a été publié dans sa première édition en 1960. Qu’il a reçu le prix Pulitzer en 1961. Et que pour l’époque, le thème était un peu plus risqué que maintenant. Il est vrai que depuis, le sujet a été beaucoup traité que se soit en littérature qu’au cinéma. Ce qui doit aussi jouer dans mon exigence, car j’ai lu de très bons romans qui traitent du racisme et de la Grande Dépression américaine.

J’ai beaucoup aimé le fond de l’histoire. Mais, car il faut bien un « mais » pour que je sois déçue, il faut attendre d’être arrivée à plus de la moitié du livre pour enfin avoir un peu d’action.

L’histoire est vécue à travers les yeux de la petite fille de cette famille. On vit ses jeux d’été, ses interrogations sur un voisin que personne n’a vu et les divers petits évènements de la ville. Et tout cela est très long puisque l’histoire se déroule sur environ 2 ans. Un peu trop pour moi.

Alors, il faut reconnaître que l’auteur nous offre des phrases magnifiques ! Que sa plume est douce et enivrante. Finalement, elle nous harponne et on arrive au bout de son aventure.

Avant de vivre en paix avec les autres, je dois vivre en paix avec moi-même. La seule chose qui ne doive pas céder à la loi de la majorité est la conscience de l’individu.

C’est un bon roman avec un message fort qui mérite d’être lu, mais il faut savoir être patient. Personnellement, il a quelques pages en trop !

Pour la petite histoire, ce livre a été traduit sous 3 noms différents :

  • Quand meurt le rossignol, en 1961, dans une traduction de Germaine Béraud
  • Alouette, je te plumerai, en 1989, dans une traduction d’Isabelle Stoïanov
  • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, en 2005, dans la précédente traduction d’Isabelle Stoïanov revue par Isabelle Hausser.

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif : fairystelphique – lullyfabule

En négatif  ou plus mitigé : leblogdemimipinson – falaiselynnaenne

Mon score:

  • Originalité 3-5-bis
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.

 

 

3 commentaires

  1. Merci pour le lien! 😉
    Je comprends aussi ton point de vue. Certains passages, je me rappelle, étaient juste intenses, j’en garderai un bon souvenir, et puis c’est un Classique, c’est toujours plaisant de se faire son propre avis….;)

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