Hunter – Roy Braverman

Bienvenue à Pilgrim’s Rest, petite ville dans les Appalaches. Le climat à cette saison y est froid, humide. Dans ce paysage neigeux qui étouffe les bruits, vous trouverez un petit hôtel pour un arrêt bucolique.  N’hésitez surtout pas à vous arrêter ! Vous découvrirez le lieu où à sévit Hunter, atroce serial killer. C’était il y a longtemps, mais les choses changent elles vraiment ?

Depuis quelques jours, nous sommes en plein blizzard. A l’hôtel de Pilgrim’s Rest, vient de s’installer un jeune couple. Un rouquin et une belle fille un peu stone. J’ai vu le mec partir tout à l’heure avec une bagnole et revenir dans une camaro rouge. Bizarre ! Surtout qu’il a l’air de vouloir cacher un truc dans son coffre. Ce n’est pas que je suis suspicieuse, mais comprenez-moi bien, à Pilgrim’s Rest, on a vécu des moments très difficiles. Les mémoires n’effacent pas ce genre de choses ! Surtout quand ce moment nous sommes un peu coupés du reste du monde avec la route coupée et le mauvais temps.

On sort toujours d’un cauchemar. C’est même comme ça qu’ on comprend que c’en était un. Si on n’en sort pas, c’est que ce n’était pas un mauvais rêve mais bel et bien la vraie vie.

Dans la chaîne alimentaire, le plus gros mange très souvent le plus petit. Quand est-il dans la chaîne assassine des sérial killers ? Pensez-vous que le plus gros mange, trucide, massacre le moins « gros » ? Peut-on dire qu’un meurtrier en cache un autre, comme les trains ? Rien n’est simple dans ce roman ! Roy Braverman, alias Ian Manook, casse les codes et vous propose sa cuisine à lui, forte et épicée.

Un livre dont l’histoire monte crescendo. Pour finir sur un rythme effréné qui vous laisse à bout de souffle. Où sont les gentils et qui est le plus méchant, vos repères sont faussés. Et avec toute l’invention et le génie de l’auteur, Hunter bouscule votre idée du bien et du mal. Il nous étale l’horreur sous nos yeux sans être démonstratif. Votre imagination n’a pas besoin de mot pour visualiser ce genre de chose. L’exercice est d’autant plus difficile, mais Roy Braverman le pratique avec aisance.

Le premier d’une série. Bienvenue à Pilgrim’s Rest, petite ville dans les Appalaches. Ne vous arrêtez surtout pas, qu’ils disaient … Trop tard, mais je ne regrette absolument pas ! Et vous, allez-vous vous y arrêter ?

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.
En Positif : bookliseuse – the-love-book

En négatif ou plus mitigé : Courrielle sur babélio

Mon score:

  • Originalité 4-5-bis
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Si vous croisez sa route, ne vous arrêtez surtout pas.
Plus personne ne s’arrête à Pilgrim’s Rest. Une vallée perdue dans les Appalaches. Un patelin isolé depuis des jours par le blizzard. Un motel racheté par le shérif et son frère simplet. Un bowling fermé depuis longtemps. Et l’obsédant souvenir d’une tragédie sans nom : cinq hommes sauvagement exécutés et leurs femmes à jamais disparues. Et voilà que Hunter, le demi-sang indien condamné pour ces crimes, s’évade du couloir de la mort et revient dans la vallée. Pour achever son oeuvre ?

Après douze ans de haine et de chagrin, un homme se réjouit pourtant de revenir à Pilgrim’s Rest. Freeman a compris le petit jeu de Hunter et va lui mettre la main dessus. Et lui faire enfin avouer, par tous les moyens, où il a caché le corps de Louise, sa fille, une des cinq disparues.
Pilgrim’s Rest sera peut-être le terminus de sa vengeance, mais ce que Freeman ignore encore, au volant de sa Camaro rouge qui remonte Murder Drive, c’est qu’il n’est pas le seul à vouloir se venger. Et que la vérité va se révéler plus cruelle et plus perverse encore. Car dans la tempête qui se déchaîne et présage du retour de la terreur, un serial killer peut en cacher un autre. Ou deux.

 

 

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