Mauvais genre – Isabelle Villain

Mauvais genre est finalement assez difficile à vous chroniquer sans trop vous en dire. C’est une tranche de vie dramatique d’un flic, entre une enquête pour meurtre, un tueur en série qui réapparait et une vie amoureuse un brin compliquée. Le tout alambiqué, mais bien distinct. Vous avez compris ?? Non ! Bon je développe alors 🙂

Ce livre commence par l’histoire d’un enfant, Hugo. Les disputes et les coups sont le quotidien de sa mère. Ce jour-là, les coups sont plus fort. La mère d’Hugo ne survit pas. 23 ans plus tard, le commandant Rebecca de Lost enquête sur le meurtre d’une femme assassinée chez elle.

De l’autre côté de la porte laissée entrouverte, les voisins enfermés à double tour et bien emmitouflés sous leur couette douillette dorment à poings fermés. Ils n’entendent ni les cris ni le bruit sourd d’un corps qui tombe à terre.

Isabelle Villain nous offre un thriller composé de 3 histoires distinctes. L’histoire de Hugo dans sa vie d’adulte. L’histoire de Rebecca de Lost dans sa vie de femme et non de flic. Et enfin, réapparait un serial-killer qui est censé être en prison. Mon avis est que nous retrouverons ce tueur en série dans une prochaine aventure du commandant !

Il faut savoir que ce personnage, Rebecca de Lost, est un personnage récurrent dans les romans de l’auteur. Elle apparait en 2014 dans le roman Peine Capitale, puis on la retrouve dans Âmes battues en 2016. Nous avons donc dans ce nouveau roman un personnage abouti, avec un passé, une ligne de conduite, un avenir qu’elle souhaite gérer à sa manière. Une équipe de flic également, chacun à sa place. Comme dans la vraie vie, on sent une cohésion qui correspondrait à diverses aventures vécues ensemble.

Personnellement, c’est le premier que j’ai entre mes mains. Malgré tout, je n’ai absolument pas été gêné dans ma lecture. Pas de temps mort, une intrigue centrale sur la différence. Un thème très actuel. Le reste aborde des points plus traditionnels comme la jalousie, la vengeance, l’adultère…

Un roman de 247 pages qui se lit à une rapidité folle. C’est toujours bon signe 😉 Mon regret ne pas avoir le fin mot de toutes les histoires !

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.

En Positif : Des livres et sharonL’atelier de litote

En négatif ou plus mitigé :  Les lectures de mistigris

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d’une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l’équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d’une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d’effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L’entourage de la victime est passé au crible, et l’histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.

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