Manhattan chaos – Michaël Mention

Manhattan chaos de Michael Mention nous plonge dans le black out historique de 1977 en pleine Amérique. Miles Davis, camé de génie, va vivre la plus terrible nuit de sa vie.

Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un auteur pour nous offrir un roman de la sorte ! Ce roman est un ovni, une bizarrerie littéraire, un roman qui ne ressemble à aucun autre et c’est encore une fois Michael Mention qui nous le dépose sur un plateau.

Le départ m’a perturbé, j’avais un peu de mal à m’immerger dans le noir, le chaos, une sorte de guérilla d’un côté et une désinhibition due à l’absence de lumière. Drôle d’ambiance. Et puis pourquoi prendre Miles Davis ?? C’est sacrément culotté tout de même ! Pourquoi pas un personnage lambda ? De quoi dérouter la petite lectrice que je suis.

Choc. Moi, Miles Davis, le génie de la musique, j’ai l’air d’un zonard du Bronx et ça me déprime. 
Avant, j’avais tellement la classe, j’étais si hip… le plus hip des jazzmen, au point d’avoir été élu par Esquire comme l’une des stars les mieux sapées. 
Mais tout ça, c’est loin, et ce soir, il faut que je passe inaperçu. J’examine ma gueule, mon look. Celui d’un New-Yorkais banal, pathétique.

Et puis on rentre dans le tempo de bouquin. Et on en prend plein la trombine !

L’histoire

Ce roman c’est l’Histoire dans l’histoire.

L’auteur est le seul maitre à bord et il se fait plaisir. Il ne s’interdit rien. Ici, notre personnage, Miles Davis rencontre un bon ou mauvais génie, à vous de voir. Toujours est-il qu’il va lui faire vivre des passages clés de l’histoire de Manhattan. Son motif ? Lui sauver la vie !

D’un tour de baguette magique, il passe d’un siècle à un autre, d’une décennie à une autre. Pas les moments les plus glorieux. Bien au contraire. Le danger est à chaque coin de rue.

On retrouve l’auteur de POWER

De la même veine que Power. Bien que très différent, car il y a une touche de fantastique, il a malgré tout une essence du précédent roman de l’auteur. D’ailleurs, nous avons l’apparition de BlackPanters, comme un clin d’œil.

Riche

Une lecture riche, instructive. Une fois de plus, Michael Mention a creusé son sujet. Force de documentation, il nous immerge dans différents événements qui m’étaient totalement inconnus. Il faut bien avouer que je ne me suis jamais vraiment penché sur l’histoire de cette ville.

Une histoire un brin farfelue certes, mais finalement efficace. J’ai passé un très bon moment !

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.

En Positif : EmotionsThe cannibal lecteur

En négatif ou plus mitigé :

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture :

New York, 13 juillet 1977. L’été de tous les extrêmes : alors que la ville est en faillite, une canicule sans précédent sévit et le tueur Fils de Sam rôde dans les rues. Tandis que le soleil se couche sur Manhattan, une coupure de courant survient. Huit millions d’habitants sont plongés dans l’obscurité : c’est le black-out et la panique s’empare de la ville. Cloîtré chez lui, rongé par la drogue, le célèbre musicien Miles Davis a mis un terme à sa carrière et s’enlise dans la dépression. En manque d’héroïne, il se résout à sortir en quête d’un dealer lorsque des émeutes se déclenchent. Débute une nuit de terreur, où il va se heurter aux pillards et aux fantômes de Manhattan. Traqué d’un siècle à l’autre, la star déchue fera tout pour survivre, alors qu’un mal mystérieux le ronge de l’intérieur.

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