L’homme qui voulait devenir psychopathe – Laurent Malot

Souvenez-vous, il y a quelques semaines ce roman était à gagner contre un avis lecture. Christelle était l’heureuse gagnante. Aujourd’hui, elle vous lire son avis mitigé sur le dernier roman de Laurent Malot. Merci, Christelle et merci à French Pulp de nous permettre de faire ce genre d’évènement.

L’avis de Christelle :

Devenir psychopathe ce n’est pas si facile ; Victor a bien essayé…sans grand succès.

Victor Bourgeois, 46 ans, marié depuis plus de 20 ans à une coiffeuse, deux ados en crise, un chien et un perroquet, professeur de physique chimie. Famille lambda en France mais omniprésente dans le roman.


Lui, un anonyme parmi les anonymes que personne ne remarque vraiment, souffrant d’une routine bien installée, coincé entre sa famille qui l’exaspère et un métier qui ne le passionne plus.


Comment sortir de cette routine et de cet anonymat ?
Victor trouve la solution en décidant de tuer. Sauf que tuer n’est pas si simple et être reconnu comme tueur l’est encore moins. Victor va essayer mais il va surtout rencontrer des obstacles qui vont lui compliquer la tâche.


Un roman court de 194 pages composé de deux parties représentant le présent ‘Victor Bourgeois » et le devenir « Oncle Vic ». Les chapitres relativement courts donnent du rythme à ce livre que je qualifierais de comédie noire.

Sur le fond, cette histoire est à la fois tragique, ironique et pathétique. Victor ne m’a pas séduite, ni sa personnalité ni le rôle qu’il endosse. L’histoire manque de profondeur, les évènements sont survolés. Heureusement l’humour de l’auteur sauve l’ensemble et on peut se surprendre à sourire.

Il n’est pas question de vous réincarner, vous seriez capable de gâcher une deuxième vie .


Gardons à l’esprit qu’il s’agit d’une fiction et que ce roman offre néanmoins un moment de détente.


Mon avis est purement subjectif.


Citation retenue : « je n’ai aucune idée de ce que je vais faire demain, je sais juste que je ne peux plus faire ce que je fais aujourd’hui »

Nous sommes nombreux à le penser mais j’ose espérer que le choix de Victor est unique.

Quatrième de couverture :

Victor a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Une vie simple, comme les autres, il a beau bien faire, on ne le connait, ne le reconnait pas…
Lassé de la vie, il décide d’en finir, mais même son suicide, il le rate…
Alors, quitte à laisser une trace, vu que l’on ne retient pas les bons, autant devenir un mauvais, dans le genre tueur en série…
Mais être un psychopathe n’est pas chose aisée, Victor va le découvrir à ses dépens.

Un polar acide, une critique de la société qui fabrique des pions et les oublie, quand elle ne les broie pas.

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