La maison des pendus – Jean-Paul Nozière

Ce roman qui vient de sortir chez French Pulp Éditions est encore un excellent roman noir, un livre avec une atmosphère prenante.

Victor Sanga est retrouvé mort dans une vieille cabane de chasse. Tout pourrait laisser croire à un suicide, mais son chien  est également mort avec lui. Ce vieux qui habite « la maison des pendus » avait beaucoup de secrets. Son passé. Le mythe d’une fortune caché chez lui. Sa relation avec deux employés du Golf. Pour comprendre, il vous faut remonter l’histoire.

Jean-Paul Nozière ne vous offre pas un livre avec une enquête effrénée. Ici, c’est plutôt un décor, des personnages aboutis, une ambiance presque en huis clos avec le Golf, la maison et les bois. Un roman noir quoi !

Construit en trois parties. La découverte du mort. Le passé puis l’après, vous permets de prendre votre temps pour comprendre chaque élément, chaque perso et chaque lien.

Les personnages sont exceptionnels. Difficile de les aimer pour certains. Tous manipulateurs sauf un. Le seul personnage qui m’a touché est Marcus, le plus simple, le plus pur. Tous employés du Golf, on se retrouve avec un panel de mesquinerie et jalousie…. Tout y passe, enfin beaucoup de choses que j’exècre comme la chasse, le racisme. On est propulsé dans ce que l’Homme fait de mauvais.

Une ambiance donc comme je le disais. Il m’a fait penser au roman Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith, par son rythme lent et cette noirceur. Un chouette roman à découvrir !

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.

En Positif :  ladoryquilit

En négatif ou plus mitigé : Emeline76

 

Mon score:

  • Originalité 4-5-bis
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

 

Quatrième de couverture:

Tonio qui partait braconner avec son chien autour du golf dans lequel il est jardinier, ne s’attendait pas à trouver le cadavre de Victor Sanga. Son chef s’est suicidé, en tuant par la même occasion Dakar, son chien. Qui était Victor, celui qu’ils appelaient le « nègre » ? Pourquoi Marcus et Lucie vivaient avec lui ? Marie, Joseph, Maxime et Tony, des personnes limite asociales. Tout ce petit monde vit dans le golf du Val-des-Sources, chacun détestant l’autre… Jusqu’où sont-ils capables d’aller par cupidité ?
Chronique de la haine ordinaire…

 

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