La faim et la soif – Mickaël Koudero

Dernièrement j’ai lu de très bons romans, La faim et la soif n’a rien à envier aux autres livres qui sont passés entre mes mains 🙂

J’ai été impressionné par l’écriture précise avec une grande rigueur et une multitude de détails. C’est le premier roman qui je lis de Mickaël Koudero, avant celui-ci il a écrit Des visages et des morts paru l’année dernière. Et bien entendu, il apparaît dans le recueil PHOBIA. Revenons à notre livre voulez-vous 😉 Je disais donc que sa plume est rigoureuse, immersive et captivante.

Ok, c’est chouette tout ça, mais de quoi ça parle ?

Raphaël Bertignac est un ancien journaliste d’investigation reconverti, après des déboires professionnels et personnels, dans le nettoyage de scènes de crimes ou suicides. Sa dernière mission l’emmène dans l’appartement d’une jeune femme qui avant de se tailler les veines, s’est arraché les yeux. Dans l’une des pièces, des lettres sur Nosferatu ainsi que des Saints intrigue Raphaël. L’âme du journaliste est en éveil.

NOSFERATU

Ce nom accaparait toute son attention, faisait vibrer sa mémoire. Il l’avait déjà lu ou entendu quelque part. Une réminiscence ancrée dans sa jeunesse.

Arrivé à son domicile, il se fit un cappuccino, attrapa un carnet en moleskine et alluma son ordinateur.

Google attendait les directives.

Avec frénésie, il tapa les neuf lettres. Touche entrée.

De bas-fond parisien au groupuscule « sataniques » Pragois, il n’ y a qu’un pas entre les mains de Mickaël Koudero . Il vous offre un petit guide touristique du noir, glauque, de l’insoutenable. Entre les sous-sols de l’horreur aux vertes forêts de la Roumanie.

Un roman riche historiquement, puisque l’auteur remonte un peu dans le temps. Pas si lointain, mais suffisamment pour nous rappeler les horreurs perpétuées par Nicolae Ceaușescu.

Une recherche de la vérité menée tambour battant. Un jeu de dupe exaltant. Un livre surprenant. Pour le coup, je ne suis pas restée sur ma faim !

D’autres blogs en parlent ! Si vous souhaitez approfondir.

En Positif : BookliseusePhenix web

En négatif ou plus mitigé : au fil des évasions livresques

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

Le mal ne connait pas de frontières.

Roumanie, décembre 1989. Le peuple prend les armes, décidé à se soustraire de la dictature de Ceaușescu. Tandis que Bucarest se voile de rouge, la Securitate – sa garde rapprochée – abdique devant ce désir de liberté. 

Paris, juin 2015. Dans un appartement aux allures de chapelle, une femme s’est tailladé les veines. Avant de commettre l’irréparable, elle a cherché à s’arracher les yeux. Plus étrange encore, elle a laissé un paquet de feuilles froissées sur lesquelles est griffonné le même nom : Nosferatu. Un mot roumain qui renvoie aux non-morts, aux vampires et au Diable. 

Quelques mois plus tôt, c’est un jeune Roumain sans papiers qui a été découvert dans un parking en construction. Vidé de son sang. Les organes volés, son corps à moitié dévoré. 
Deux affaires en apparence distinctes. Et pourtant… 
Pour Raphaël Bertignac, ancien journaliste d’investigation, un lien existe. 

Cannibale, Diable, organes… des mots aux sonorités animales qui poussent Raphaël à mener l’enquête à Paris, à Prague, et jusqu’au tréfonds de la Roumanie. 

Dans ces territoires interdits où plus rien ne répond à la raison. Il comprendra que sous les cendres de la révolution de 1989 et la chute de Ceaușescu est née une menace. 
Intime. Cannibale. Sauvage. 
La faim et la soif.

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