Le douzième chapitre – Jérome Loubry

Ce qu’il y a de bien avec un confinement, c’est qu’on peut essayer de rattraper un peu notre retard de lecture et d’avis …Ce livre est avec moi depuis un petit moment et je n’avais pas encore pris le temps de tourner la première page.

J’avais vraiment beaucoup aimé le premier roman de l’auteur Les chiens de Détroit. Un roman avec une ambiance, une intrigue et des personnages qui imprègnent toutes les pages. En un seul roman, on sait que cet auteur a une patte à lui et en fait quelqu’un à suivre.

Et cela se confirme avec ce second roman. Le douzième chapitre est un excellent roman.

David est un écrivain qui enchaîne les best-sellers et Samuel est son éditeur. Ils se connaissent depuis toujours. Amis d’enfance, ils ont fait les 400 coups. Maintenant âgé d’une quarantaine d’années, David reçoit un manuscrit chez lui. Lorsqu’il en commence la lecture, il comprend que cela raconte son dernier été au centre de vacances. Cet été où il y vécut le drame de sa vie, la fin de son enfance. La lecture de ce manuscrit fait remonter le passé, délie les secrets.

Vous allez être trois à recevoir ce récit. trois personnages qui se sont rendus coupables, bien que de manières différentes

L’un n’a pas entendu le chant de l’Amour : il est le sourd

L’autre a vu, mais a eu peur : il est le muet

Le dernier a abandonné alors que la solution se trouvait sous ses yeux : il est l’aveugle

Une intrigue sur fond de colère ouvrière, qui n’est pas sans rappeler un livre que j’avais beaucoup aimé également Ce qu’il nous faut c’est un mort de Herve Commere.

Le douzième chapitre vous emmène sur la folie d’hommes qui vont tout perdre. Sur une erreur judiciaire. Sur l’innocence des gamins qui vont perdre leurs illusions. Sur la violence d’adulte.

Un très chouette roman noir. Une intrigue très bien menée et encore une fois, l’auteur nous embarque dans son histoire avec une grande facilité.

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En Positif : annesophiebooksbooksnpics

En négatif ou plus mitigé : surlestracesde

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture :

Les souvenirs sont parfois meurtriers.

Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie disparaît.
30 ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les évènements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.

2 commentaires

  1. Coucou gente dame, Je l ai termine hier dans la soiree. Je suis abasourdie par le talent de ce recit psychologique en bien des points. J avais adore les Chiens de Detroit et faire de cette ville un personnage essentiel du roman. Le douzieme chapitre les memes decouvertes. Ici l auteur depasse tout en nous entrainant dans un monde inattendu. Sans rien devoiler je me suis dit : Mince, quel enseignement magistral sur la psychologie et ces refuges dont je ne connaissais personnellement que l amnesie. J admire l ecriture et cette construction magistrale qu il depeint, cci sur la base de ce poeme de Goethe: Le roi des Aulnes La fin est dechirante avec une phrase de ces vers qui m a bouleversee au niveau poetique. Jerome Loubry nullement decue par ce dernier livre qui depasse de loin le premier que j avais adore. Effectivement je suis allee sur cette ile, entre passe et present. Et puis, et puis ..patatras, l auteur me retourne comme une veste et ai aussi du reflechir, et relire quelque peu les dernieres pages pour m impregner que c etait vraiment cette fin la. Il a du etudier le sujet, comme le reste. Je peux faire wouaw, wouaw .J adore ce type de retournement. Mais .mais .quelle imagination ! Je conseille, je conseille, vraiment. Precipitez-vous, ce livre ne vous lachera pas, oh que non ! Il y a tant une part de soi-meme dans ce livre. Une petite ou autre.

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