Les enfants perdus de St Margaret – Emily Gunnis

Les enfants perdus de St Margaret, un roman qui va serrer ton coeur pendant un moment.

Derrière l’intrigue, Emily Gunnis nous raconte histoire sombre, honteuse du royaume Uni mais également d’ l’Irlande). Le dicton dit : Pour vivre heureux, vivons cachés. Ici, bien au contraire, derrière les murs se cache l’atrocité, la peur, l’abjecte.

Elle avait été choisie par le Seigneur pour purifier les âmes perdue et permettre à ces malheureuses de se présenter aux portes du Paradis devant le Père miséricordieux. Elle avait eu une tâche à accomplir et quand à l’heure de sa mort, elle rencontrerait à son tour son Créateur, elle ne s’attendait pas à la moindre pitié de Sa part.

Samantha Harper est une jeune journaliste qui vit avec sa fille et sa grand-mère. Alors qu’un soir elle rentre tard, elle trouve cette dernière endormie avec une vieille lettre dans les mains. Cette lettre a été écrite il y a bien longtemps par une certaine Ivy Jenkins. Une jeune fille qui vient d’apprendre être enceinte d’un jeune homme et qui va été placée dans une institution si celui-ci ne l’épouse pas. C’est une lettre de détresse. Un cri du cœur.

Émue, Samantha se plonge dans une enquête afin de connaitre le triste sort d’Ivy. Et plus elle creuse, plus elle découvre une sombre histoire, des destins brisés. Des religieuses pas si empathiques et bienveillantes. Elle remonte le temps jusqu’à bouleverser le présent.

Un roman difficile, car son sujet est horrible. Il n’a rien de glorieux. Des établissements comme St Margaret ont réellement existé. La société d’alors fermait les yeux sur la maltraitance et sur le taux de mortalité très important. Les jeunes femmes qui en sortaient étaient brisées et honteuses. C’était la loi du silence. Commet des familles pouvaient faire subir cela à leurs enfants?

De la même veine que Né d’aucune femme de franck bouysse, Le testament caché de Sebastian Barry ou L’Etrange disparition d’Esme Lennox de Maggie O’Farrell où le sort des femmes est le sujet prépondérant. Ce roman vous happe, cependant, par son intrigue.

Un très bon roman pour ma part.

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En négatif ou plus mitigé : babélio

  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture :

Des lettres bouleversantes.
Une jeune femme enfermée.
Un mystère à résoudre.

1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais…

Un premier roman suffocant, inspiré de faits réels, qui mêle avec brio mystère et suspense. Aussi émouvant que dérangeant, Les Enfants perdus de St. Margaret s’est déjà vendu à plus de 350 000 exemplaires dans le monde.

« On vous garantit des montagnes russes émotionnelles. » My Weekly
« Quelle lecture enchanteresse, déchirante, magnifique-ment écrite et intense ! Ce livre m’a apporté tout ce que j’ai toujours recherché dans un roman, et plus encore. » The Writing Garnet

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